
Les membres du Club Richelieu de Montmagny ont eu droit à une conférence de plus d’une heure sur la maladie de Parkinson. Puisqu’il vit avec cette maladie depuis 7 ans, Carl Montpetit explique les défis qu’elle pose, ses symptômes et les médicaments nombreux qu’il faut prendre pour en limiter ses effets.
Il s’agit d’une maladie neurodégénérative. Il n’existe pas présentement de traitement pouvant la guérir. Les médicaments et certains modes d’intervention peuvent limiter les effets de la maladie. Plus de 25 000 Québécois et Québécoises en sont atteints, 100 000 Canadiens, 1 million d’Américains et 5 millions dans le monde.
On pense souvent que la maladie de Parkinson signifie de tremblements. Ce n’est pas vrai pour tous. Carl fait partie (30%) des malades qui n’ont pas de tremblement.
Une personne atteinte de cette maladie doit bouger, s’entrainer beaucoup pour retarder le plus possible les effets de la maladie. Carl adore la bicyclette, il peut faire des randonnées pendant 2 à 3 heures dans une journée, se poser des défis en montant des côtes abruptes, etc. Il fait preuve d’une grande discipline et il mentionne qu’une saine alimentation et une attitude mentale positive sont déterminantes. Il demeure une personne, entière, avec des projets, des passions et un avenir… Il nous parle de la maladie de Parkinson avec passion et intelligence. Il est un exemple de courage et de détermination.
Il a impressionné grandement les membres Richelieu. Tous ont beaucoup appris sur la maladie de Parkinson.
Guy Larochelle, ancien président et un ami de son père Bernard Montpetit, a présenté le conférencier. Il a rappelé de souvenirs de son père, mais aussi de Carl qui est né à Montmagny et qui était un athlète accompli. Il l’a même prouvé avec quelques photos de l’époque.
Marcel Côté, également ancien président et ami de son père, a remis un cadeau souvenir à notre conférencier.
Esther, la sœur de Carl, habite la Suisse et elle lui a transmis un merveilleux message que nous pouvons lire ci-dessous:
Mon cher frère, Mon exil helvétique m’empêche d’être à tes côtés mais mes pensées se tournent vers toi. Je ne peux qu’être admirative de ta force dans ton chemin personnel semé d’embûches. Tu es fier et droit, comme papa l’a été. Je suis privilégiée d’être ta sœur et d’avoir été sa fille. La vie n’a pas toujours été tendre avec nous mais la tête reste haute et le cœur ouvert. Bonne soirée à toi et à vous tous, chers membre du Club Richelieu. Esther Montpetit Suisse







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